«Lumière sur la Piazza est une de ces œuvres qui échappent à leur auteur, façonnée avec autant d'amour et de soin que le reste de ses écrits, mais qui, par une sorte de magie, devient un joyau parfait, mélange d'ironie et d'ambiguïté. Une femme, Mrs Johnson, doit prendre une décision, un pari risqué qui assurera peut-être le bonheur de sa fille. Elle est seule, dans un pays étranger, l'Italie, consciente de la séduction qu'il exerce sur elle, éblouie par la magie de la lumière qui donne la consistance de la réalité à ce qui n'est peut-être qu'illusion. La confrontation de ces deux univers, celui de l'Amérique et celui de l'Italie, et leur incapacité à se comprendre font penser à Henry James, d'autant plus que l'intrigue se noue autour du mariage entre une belle héritière américaine et un séduisant Florentin. Les autres nouvelles mettent toutes en scène des femmes confrontées à une expérience qui les oblige à jeter un nouveau regard sur leur vie et à choisir une rupture ou une acceptation lucide. La touche d'Elizabeth Spencer est un mélange d'ironie, d'ambiguïté, avec une grande élégance d'écriture.» Micjhel Bandry.