Brahim participe à un stage de préparation à l'oral du bac de français. Chacun à leur tour, le temps de la combustion d'une bougie, les élèves doivent parler de n'importe quel sujet. Brahim passe l'oral le lendemain et toute la soirée, il est obnubilé par cette épreuve : il n'a rien à dire. Il ne veut rien dire alors que chez lui c'est un moulin à paroles. Il ne veut pas se dévoiler. Obsédé par l'idée qu'il a un trou à sa chaussette, il repense à son enfance avec sa grand-mère et au Stollen, le gâteau allemand que confectionnait le pâtissier de Dresde. Description assez poignante du mal-être de ce bon élève qui a le malheur d'être d'origine arabe. Les gâteaux allemands, et leurs recettes, ont une place importante dans la pensée de Brahim qui se tourne vers une autre langue quand il ne trouve pas sa place dans le pays où il vit. Il ne supporte pas d'être considéré comme un « étranger » alors qu'il est né en France et travaille très bien. Problème d'identification, de difficulté à s'insérer : trop d'objectifs pour ce récit intéressant mais pas assez abouti. (source : les-notes.fr)