Depuis le jardin de mon enfance où je naviguais dans les branches d'un chêne, la mer m'a toujours fasciné. Qu'elle devienne le dépotoir du monde moderne me révolte. Aimant la mer, j'aime aussi les marins. Que certains d'entre eux soient victimes de quelques trafiquants criminels associés à des industriels sans scrupules me serre le coeur. Tous mes romans sont nés d'un choc, d'une émotion. A l'origine de Cargo pour l'enfer, il y a le drame vécu par l'équipage des bateaux chargés de déchets dont nul port ne voulait. Mais il s'agit d'un roman, c'est-à-dire d'une histoire que j'ai imaginée et située dans un univers où vivent des personnages également imaginaires. Reste cependant que m'habite une angoisse venue des menaces bien réelles qui pèsent sur notre monde.