1976, près d'Oxford, Ruth apprend, à vingt-huit ans, de sa mère Sally que cette dernière a été agent secret pendant la seconde guerre mondiale, qu'elle vit sous une fausse identité depuis 1942 et que son mari, aujourd'hui décédé, n'a jamais rien su de son passé. Le roman est construit par chapitres alternés, les uns racontent le quotidien contemporain par la bouche de Ruth, les autres évoquent la vie de Sally/Eva, entre 1939 et 1942. Débauchée à Paris par un agent britannique de l'agence BSC – British Security Coordination –, Eva a rempli des missions en Belgique, à Londres puis aux États-Unis. Son rôle ? Faire de la désinformation pour pousser l'Amérique à entrer en guerre. Mais un piège impensable est tendu à toute l'équipe. Elle est la seule à le déjouer et en paie le prix fort par toute une « vie aux aguets ». Vient l'heure de la revanche. Dans sa postface William Boyd précise que l'agence BSC a vraiment existé. Tout son talent s'exprime dans le suspense maintenu, dans l'art d'exposer des manipulations tordues et des personnages coriaces. On dévore. (source : les-notes.fr)