Royaume de France, début du XIV e siècle. Hardouin cadet-Venelle est M. Justice de Mortagne, le bourreau de la ville. Il est cultivé, bel homme et a amassé une jolie fortune. Torturer, tuer ne le gêne pas particulièrement, même s'il n'en tire aucune « satisfaction ». Mais un jour, tout bascule : il exécute une innocente. Se sentant complice de meurtre, il décide de faire « vraie justice » lui-même. Dans ce deuxième opus de ses aventures, Agnès, la fille du sous-bailli Arnaud de Tisans, devenue moniale à l'abbaye des Clairets, est retrouvée étranglée. Crime crapuleux ? Sans doute, puisqu'on lui a dérobé ses aumônes. Chargé d'enquêter, Hardouin suspecte la mère abbesse, Mme de Gausbert. Malgré son chagrin, sa magnifique réputation, celle-ci semble peu désireuse de les voir fouiner sur place. Ce meurtre conduit-il vers d'autres ? Et que vient faire dans cette histoire Mahaut de Vigonrin, accusée d'empoisonnements ? Il devra menacer, brutaliser, faire chanter pour que justice soit faite. Malheureusement, la justice est implacable et ceux qui la désirent doivent s'attendre à n'être jamais récompensés.