Une infirmière compréhensive et douce, Laurel, permet à Hal Ambler de s'échapper de l'asile psychiatrique très spécial où il est interné, avec d'autres « dangereux » espions qui en savent trop. Commence alors une course contre lui-même (il ne se reconnaît pas dans la glace) et contre ceux qui le poursuivent : le gouvernement, la CIA, des espions étrangers, chinois ? Lui a-t-on « nettoyé » le cerveau, changé son identité ? Certains réclament ses services et son don pour déchiffrer les visages, personne ne peut lui mentir, et d'autres cherchent à le tuer. Comme toujours chez Ludlum (Directive Janson, NB février 2005), il y a des coups de théâtre, des poursuites haletantes et des imbroglios entre agents de la CIA, espions étrangers… situations inextricables où le héros est promis à une mort certaine, mais finira par sauver le monde. Malgré quelques longueurs et invraisemblances, l'intérêt est soutenu jusqu'au bout. Lorsque sort ce livre aux États-Unis, l'auteur est mort depuis quatre ans, mais sa « patte » est bien là. (source : les-notes.fr)