La vie chez les Garfield est une aventure : tous les matins, Jon se casse la figure dans l'escalier, s'ébouillante avec le café et se coince les doigts dans l'ouvre-boite. Il vient également de réparer le grille-pain. Ca se voit à l'énergie de la tranche de pain catapultée à travers la pièce. Garfield, lui, fait juste le nécessaire. En vue des cadeaux de Noël, il est sympa avec Jon : il vient de lui renverser le petit déjeuner au lit. Le reste du temps, il n'en fait pas lourd et tout va bien, à quelques détails près : sa balance parlante le trouve "vraiment si gros que ça", les nuages lui filent le cafard, et, dans ses pires cauchemars, Odie tire une langue d'un kilomètre. Dans la vie aussi. Il faut dire qu'Odie est en forme : omniprésent, frétillant de bonne humeur et plus baveux que jamais. Quand la situation l'exige, Garfield s'entraîne à mentir : ce n'est pas lui qui a peint Odie en vert avec un pinceau de dix centimètres, ce n'est pas lui qui l'a collé au plafond. Mais c'est bien lui qui a bouffé le poisson rouge. La preuve : la pauvre bestiole revient le hanter sous son petit drap de fantôme bien propre. Mais Garfiel s'en fiche. Il se la coule douce. Surtout le dimanche.