Scientifique et poète, astrophysicien et romancier, Jean-Pierre Luminet est proche de son héros. Johann Kepler est là, humain, préoccupé de sa famille : une femme, deux enfants, une mère accusée de sorcellerie… Le récit commence en 1601 à l'enterrement de Tycho Brahé, son maître, lorsqu'il subtilise des pages d'observations convoitées par les héritiers. Le côté scientifique est omniprésent, avec les théories de Copernic, de Galilée, mais aussi l'aspect historique avec les guerres, les religions qui s'opposent. Kepler, bien que célèbre et reconnu, doit s'enfuir dès qu'un de ses mécènes disparaît ! Un diplomate anglais, Sir Asquew, espion à ses heures, observe et raconte. L'astrologie très en vogue dans les cours européennes n'est pas le moindre travail de Kepler ! L'ensemble est intéressant, parfois un peu pesant à cause des explications savantes, mais reste vivant et instructif. (source : les-notes.fr)