La fille du gouverneur de la Louisiane a été enlevée, le cadavre de son garde du corps est retrouvé soigneusement mutilé dans une flamboyante voiture vieille de quarante ans. Ernesto Perez, septuagénaire, se livre à la police, revendiquant l'enlèvement. Il ne révèlera où se trouve, saine et sauve, la jeune femme, qu'au terme de l'entretien qu'il exige d'avoir avec un obscur policier de New York, Ray Hartmann. Stupeur : la conversation dure plusieurs jours ! Les enquêteurs bouent d'impatience. Une fois admise l'artificialité des propos de la longue confession orale du gangster – dialogues, descriptions soignées –, et dépassée l'impression de déjà vu dans cette longue chronique mi-réelle mi-fiction des méfaits de la maffia italo-américaine, force est d'admettre qu'on est littéralement happé par l'errance de ce personnage aux ordres de Cosa Nostra, vieux tueur courant les villes. Un professionnel du meurtre au 9mm, au pied de biche, au couteau ou à la corde à piano. Un homme à l'enfance malheureuse, croyant avoir trouvé une famille dans le milieu de la pègre, qui mène sa Vendetta parce que seule, finalement, compte la sienne. (source : les-notes.fr)