Retranchés dans la maison familiale proche de New York pour observer la « shiv'ah » – sept jours de deuil – à l'occasion du décès de leur père, les enfants Foxman se retrouvent autour de leur mère. Ce quasi huis clos où parents, voisins, amis de la communauté juive défilent, donne l'occasion de découvrir une famille foldingue qui cache ses émotions derrière l'ironie. Autour des rêves du passé et des désirs présents, la fratrie s'entraide malgré les disputes, voire les bagarres ! Jonathan Tropper plante son quatrième roman dans l'époque actuelle, avec tous les poncifs du moment. En donnant la parole en particulier à l'un des fils, il aborde bien des sujets : adultère, divorce, homosexualité, solitude, violence, désir d'enfant. Les portraits sont à la limite de la caricature, les dialogues souvent empreints d'un humour âpre. Les livres précédents de l'auteur (Tout peut arriver, NB avril 2007) ont été portés à l'écran. Cette comédie américaine d'un réalisme cru, narrée au jour le jour d'une écriture rapide et très imagée, le sera bientôt aussi. (source : les-notes.fr)