Anton a ramassé un grand tas de feuilles mortes. Mais il en reste encore une, qu'il veut absolument attraper. Le vent s'en mêle : la feuille passe devant Lukas sur la balançoire, puis ce sont Greta et Nina qui la voient voltiger au-dessus du tas de sable. Tous courent après cette feuille récalcitrante qui se pose sur un arbre : rien à faire pour la saisir. La coquine repart en sens inverse pour se poser sur le tas de feuilles. Les enfants y atterrissent aussi... et tout le travail est à recommencer ! Quelques phrases entraînantes invitent à suivre la course à la feuille morte, mise en images par l'auteur en camaieux d'ocres, de beiges, d'orangés sur de larges fonds blancs. Dans cette histoire-randonnée qui offre, comme dans un film burlesque, une cavalcade aller et retour dans le jardin public, les enfants sont bien vivants. Tout le monde s'entraide et tant pis si le résultat n'est pas celui prévu : ils se sont bien amusés. (source : les-notes.fr)