Quatre ans après avoir perdu sa mère et son unique frère dans un accident, le narrateur apprend la mort de son père. À vingt-deux ans, seul et désemparé, il vend l'appartement familial, part avec Samuel, son meilleur copain, et Laure, son ex-petite amie, vers la Californie, attiré par une chanson américaine : « Morro Bay ». C'est pour lui le moyen de faire son deuil, finalement il rentre en France avec ses amis, alors qu'il pensait au départ ne jamais revenir. Le voyage du trio est raconté en détails, avec beaucoup de rencontres, de retours en arrière, et de réflexions personnelles de l'auteur. On retrouve les qualités d'écriture déjà notées dans les romans précédents de Jean-Philippe Blondel, en particulier Passage du gué (NB octobre 2006). Le style coule de source, le récit est vivant et haut en couleur, les sentiments rendus avec finesse et sincérité. (source : les-notes.fr)