1870. Louis Vitalis, riche propriétaire dont les terres se déploient entre la Sainte-Baume et la Sainte-Victoire, est progressivement contraint, par ses dettes de jeu, de vendre les biens amassés par sa famille. Son fils Antoine, qui vit aux côtés des paysans, se bat pour faire fructifier les terres et s'oppose à son achat par des industriels qui veulent accroître l'emprise des mines déjà exploitées. Claire, exilée par sa famille marseillaise à cause de ses dons de voyante, vit dans ces mêmes montagnes aussi rudes que belles. Les deux jeunes gens se rencontrent et s'aiment, mais la guerre est déclarée et Antoine part en Alsace. Claire parviendra-t-elle à le protéger à distance ? Jean-Michel Thibaux raconte, une fois encore – Le doigt du diable (La malédiction de l'Ankou ; 2), NB septembre 2010 – une histoire d'amour et de guerre dans la Provence desséchée et balayée par le mistral. Ses héros sont jeunes, beaux et témoignent de dons exceptionnels alors que le Diable rôde. Ils croisent servantes, mineurs et riches méprisants au milieu d'une nature magnifique et redoutable. Un bon moment de détente. (source : les-notes.fr)