Fin Macleod a quitté sa femme après la mort de leur petit garçon, tué par un chauffard à Édimbourg. Il est revenu à Lewis, son île natale des Hébrides extérieures pour tenter une nouvelle existence. Et c'est ainsi qu'il renoue avec ses amis, Whistler en tête, Kenny, Donald, pasteur en passe d'être révoqué, et Marsaili, son premier et seul amour. La découverte au fond d'un lac perdu de l'avion de Roddy, disparu dix-sept ans auparavant, lui fait se remémorer tout leur passé, leurs aventures de jeunesse et la genèse de leur groupe de rock celtique. Dernier volume d'une trilogie entamée avec L'île des chasseurs d'oiseaux (NB novembre 2009), ce roman poursuit l'évocation de la rude existence menée dans ces îles écossaises. Leur extrême beauté et leur nature exceptionnelle faite de roches, de tourbe et d'innombrables « lochs » ne compensent guère la morosité du climat froid et pluvieux entrecoupé de tempêtes apocalyptiques. Peter May fait parfaitement ressortir leur originalité et leur séduction. Son style est vivant, alternant dialogues et descriptions avec des retours en arrière bien cadrés. L'histoire réserve bien des surprises jusqu'à la fin, même si elle est plus humaine que policière. (source : les-notes.fr)