Madeleine, soixante ans, est toujours gaie malgré la perte récente de son compagnon, père de ses trois enfants. Cependant, elle a conscience que son comportement est parfois déroutant. Très proche de ses deux fils et de sa fille, c'est le benjamin, Thomas, écrivain rêveur, qu'elle appelle lorsqu'elle « oublie » pour la première fois comment est sa voiture et quelle est sa place de parking. C'est aussi le premier qu'elle va oublier, lorsque la maladie d'Alzheimer est confirmée. C'est pourtant lui qui va consacrer cinq années de sa vie à sa mère avant son admission inéluctable en hôpital. Cyril Massarotto, qui avait amusé ses lecteurs avec Je suis l'homme le plus beau du monde (NB janvier 2011), aborde ici un sujet grave et troublant, avec une sensibilité qui frôle parfois la sensiblerie, la fin de vie d'un être cher. Ce récit à deux voix est en partie autobiographique : l'auteur avait vu l'influence de la maladie de son oncle sur sa mère. Un roman très émouvant sur un sujet difficile, mais, hélas, d'actualité, traité avec humour, tendresse et justesse. (source : les-notes.fr)