En 1952 Abdullah, garçon de dix ans, vit dans un village d'Afghanistan avec sa soeur de trois ans, Pari, qu'il aime d'un amour fusionnel. Lorsque leur père « vend » Pari à une riche famille de Kaboul, c'est le désespoir pour Abdullah et un vide s'installe, le poursuivant sa vie entière, alors que Pari s'habitue vite à sa nouvelle famille. Elle ne retrouvera son frère que cinquante-huit ans plus tard. Entre-temps, la vie continue, Abdullah ou Pari et leurs proches aiment, souffrent et vieillissent en différents endroits du monde. Ce roman est construit de façon plus complexe que les deux précédents (Mille soleils splendides, NB décembre 2007). Les neuf chapitres ne suivent pas la chronologie. Ils sont denses et passionnants et se nourrissent des thèmes fétiches de l'auteur : la famille et l'histoire chaotique de l'Afghanistan. À travers les différents personnages, l'auteur conte magistralement les évolutions politiques et sociales d'un pays et d'un peuple, l'entrecroisement des destinées, les exils choisis ou imposés et le poids d'une culture. Roman de la quête filiale, de la quête fraternelle et de la quête identitaire, il est un hymne à l'Afghanistan. (source : les-notes.fr)