Marie, fille d'un paysan aisé du plateau de Langres, est recueillie à la mort de ses parents par un oncle abbé. Elle sait lire et écrire et devient la copiste de Diderot. Arrivée à Paris, elle découvre une société nouvelle et se familiarise avec le monde des Lumières et des salons littéraires tel celui de Madame d'Épinay. Elle observe les luttes contre les dévots et la difficile naissance des articles de l'Encyclopédie. Elle admire son maître qui lui donne accès à sa bibliothèque : la nouvelle Héloïse la fascine. Diderot apprécie son aide, sa liberté de ton ; il note son désir d'écrire et souhaite en faire une petite philosophe… L'auteur, pour son quatrième ouvrage, esquisse dans de très courts chapitres un roman d'apprentissage qui veut dépeindre la fin du XVIIIe et le rôle d'une jeune femme dans la société des gens de lettres. Les anecdotes biographiques sur Diderot sont pertinentes et les lettres citées enrichissent cette historiette. Le vocabulaire est soigné, la lecture facile, mais les discussions entre une petite paysanne et Diderot paraissent bien peu crédibles ! L'ensemble reste superficiel mais agréable. (source : les-notes.fr)