En 1897, à Saint-Jean-du-Gard, Adèle, une orpheline de dix-sept ans, a été placée chez des paysans où elle travaille comme une esclave. Harcelée et violée par le fils de la maison, elle s'enfuit à Nîmes où elle accouche d'un petit garçon qu'elle nomme Raphaël en souvenir du pasteur dont elle était amoureuse. Pour lui éviter un destin semblable au sien, elle abandonne son fils aux soeurs de la Charité. Hélas l'enfant, adopté par un couple de rudes paysans, sera lui aussi maltraité et s'enfuira à quinze ans. Mais une terrible méprise a présidé à son destin… Comme dans ses précédents ouvrages (Le secret des terres blanches, NB novembre 2006), l'auteur situe celui-ci dans les Cévennes, chères à son coeur. La première partie du livre reflète bien la vie dans le monde rural au début du XXe siècle, et les personnages d'Adèle et Raphaël sont attachants. Malheureusement la troisième partie fait intervenir une nombreuse famille et l'action devient compliquée, malgré la généalogie placée au début, pour le lecteur qui n'aurait pas lu le commencement de la saga. (E.L. et A.Le.) (source : les-notes.fr)