Jenna, treize ans, recherche sa mère Alice, scientifique spécialiste des éléphants, inexplicablement disparue dix ans plus tôt. Désespérant de trouver la vérité, elle fait appel à Serenity, une voyante extralucide, et Virgil, l'inspecteur qui avait conduit – et enterré ! – l'affaire à l'époque. Mais à force de poser des questions pressantes, ils se rendent compte progressivement qu'ils obtiennent des réponses de plus en plus complexes et embarrassantes. Habilement construit, bien documenté, La tristesse des éléphants est une réflexion sur l'amour filial, l'amitié, la perte d'un être. Trois voix, celles de Jenna, de Serenity et de Virgil, se succèdent en rebondissant en permanence du passé au présent. Aux souvenirs de la jeune fille s'ajoutent des événements relatés dans le journal de bord tenu par Alice. Les plongées rétrospectives, les dialogues avec l'au-delà et les confessions de Virgil se mêlent, entretenant le suspense. Tout au long du récit, Jodi Picoult établit, grâce à des anecdotes souvent émouvantes, des parallèles entre le monde animal et le comportement humain. Servie par une écriture fluide et un savant dosage de romance, de mystère et de surnaturel, cette histoire aux longs développements animaliers surprend et captive jusqu'à la fin inattendue. (F.L. et A.-M.D.) (source : les-notes.fr)