Le chien court derrière l'ambulance qui emmène l'enfant, il aboie, la grille de l'hôpital se referme, il reste dehors. Psitt ! Peux- tu porter un message à mon petit maître ? demande-t-il au chat endormi au pied de l'arbre. OK, le chat connaît l'endroit. Il file, slalome, mais se retrouve bloqué dans sa progression. À la petite souris tapie au coin du mur, il transmet le message. Pour elle, impossible de pénétrer dans la chambre, heureusement une fourmi en promenade sur la grille d'aération accepte de prendre le relais, son murmure sera-t-il entendu ? … Peut-être le pou aura-t-il plus de succès ? Bien entendu, arrivé au bout de la chaîne, le message n'a plus rien à voir avec celui du début. Le jeu du ""téléphone arabe"", où chacun des intermédiaires involontairement déforme un peu le texte, fonctionne parfaitement. Un cocktail réussi : c'est tendre, c'est drôle, l'explosion de l'affreux microbe rassure tout le monde, et la chute est parfaite. Le message est transmis tambour battant dans une illustration dynamique aux couleurs éclatantes, du rouge vif au noir profond, pour éclairer des onomatopées percutantes. Un album coup de coeur. (A.T) (source : les-notes.fr)