Turk et Brit sont heureux, ils viennent d'avoir leur premier enfant. Mais tout va basculer : ils sont néonazis, racistes militants et refusent que la meilleure infirmière de la maternité, une Noire, « touche » à leur bébé. Or celui-ci succombe à une malformation cardiaque et, par un malheureux hasard, cette infirmière en avait la garde. Elle est accusée de meurtre. Une avocate passionnée par cette affaire la défend lors du procès. L'histoire est tirée d'un fait divers réel. Jodi Picoult (La tristesse des éléphants, NB mars 2017) a fait des recherches sur la justice sociale. Elle s'est longuement renseignée auprès de juristes, de médecins et d'infirmières. Tout ceci concourt à donner au livre un parfum de sincérité, de vérité, qui porte à réfléchir autrement sur le racisme et sa part cachée. Elle s'adresse d'abord aux Blancs, ignorants de leurs privilèges, avec une simplicité et une profondeur qui touchent le coeur et la conscience. Mais c'est aussi et surtout le sujet d'un très beau roman, prenant, émouvant, profondément humain qu'on ne peut oublier : les « petits riens » de la différence marquent la vie de tous les jours quelle que soit la couleur de la peau. (V.M. et A.Be.) (source : les-notes.fr)